Devil inside, de William Brent Bell
Synopsis
L’histoire débute en 1989 lorsqu’une femme, Maria Rossi, appelle la police. Elle déclare venir de tuer violemment trois personnes. Elle est internée et ne revoit pas sa fille, Isabella, jusqu’à ce que cette dernière, vingt ans plus tard, décide de chercher à comprendre ce qui s’est passé. Pourquoi sa mère est-elle placée à Rome et surtout, qu’en est il de cette séance d’exorcisme au cours de laquelle se seraient produits les meurtres? C’est avec l’aide de deux prêtres que la jeune femme va chercher des réponses, que visiblement le Vatican veut garder secrètes…
Je tiens tout d’abord à préciser que ce film est en found footage (vous savez, avec la caméra qui bouge et qui n’est jamais là au bon moment…exceptés quelques rares cas, je ne suis pas fan de cette technique un peu trop utilisée en ce moment, je trouve…). Ceci étant, l’originalité de ce film, en la matière, est d’utiliser plusieurs caméras. On peut donc avoir plusieurs points de vue en fonction du cameraman que nous suivons. De ce fait, cette technique ne m’a pas trop dérangée pour une fois.
Le scénario s’inscrit dans la longue série des sujets de possession divers. Il ne présente pas d’originalité particulière et si vous êtes habitués à ce genre de film vous aurez souvent à faire à du « déjà vu ». Cependant, si vous aimez la tradition de l’exorcisme (si je peux me permettre) certaines scènes ne manqueront pas de vous plaire! En effet, l’image est plutôt appliquée, les situations anxiogènes soignées. Il y a par exemple ce passage où les protagonistes descendent dans un sous sol pour voir une « patiente » possédée. Cette scène, sans être une grande nouveauté horrifique, n’a pas manqué de me plaire ! La contorsion du corps, cliché inévitable de tout bon film d’exorcisme, est plutôt sympa !
Et bien sûr, étant donné que j’ai peur des vieilles femmes (je le redis et j’assume toujours !) Maria Rossi ne m’a pas déplu ! Son incohérence la rend inquiétante, et la croix à l’intérieur de la bouche, c’est assez bien fait.
Mais finalement, c’est la fin qui m’a le plus tenue en haleine. La réalisation s’est alors appliquée à mettre en scène un rebondissement saisissant, et l’action qui s’enchaine avec un found footage maîtrisé fait monter le niveau d’anxiété, dommage qu’on soit alors à la fin du film.
Un peu plus d’explications n’aurait pas été un luxe non plus ! Pourquoi le Vatican a-t-il fait ce qu’il a fait ?
Pour conclure, je le conseille à tous ceux qui aiment cette tradition de film car il leur offrira des clichés appliqués, et même si on ressent parfois quelques lenteurs et quelques incohérences (pourquoi les laisse-t-on seuls avec une malade dangereuse dans une salle d’opération… ?) il y a de quoi s’offrir un bon moment !
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